Bibracte Alésia : première étape 7 août 2013

20 août 2013

Bibracte Alésia : première étape 7 août 2013

Le jour J est arrivé! il est temps de partir pour notre périple de Bibracte à Alésia, 120 kilomètres officiellement, 6 jours de marche.

Côme est arrivé la veille, il nous sert de chauffeur pour rallier le point de départ, le Mont Beuvray. Une heure et demie de route, nous sommes sur place à 9 heures. Dire que le brouillard est à couper au couteau serait un euphémisme. Vers le sommet, nous croisons deux campeurs qui ont dormi sur place et nous indiquent la direction de la table d'orientation. Ce jour là, on doute de son utilité.

La température est en conséquence : frisquet.

Nous finissons par trouver le monument qui immortalise l'ancienne cité eduenne, pour faire la photo symbole du départ.

Gavroche, environ 5 Kilos à porter.

Christine, poids du sac : 14 kilos.

Jean-Michel, environ 15 kilos sur le dos, plus un turbo à l'avant (Gavroche).

A partir de là, Côme nous rend l'appareil photo et repart avec la voiture pour d'autres aventures à venir. Le Mont Beuvray est le point culminant de notre parcours, c'est donc logiquement que nous commençons par une descente à travers les chantiers de fouille. Une équipe d'archéologues est déjà à pied d'oeuvre, nous faisons un petit écart pour nous approcher de quelques ruines exhumées. Au pied du mur d'enceinte, un panneau nous donne une idée de ce qui nous reste à faire.

Plus que 119 km, une paille....

La forêt prend des allures surréalistes, un peu magique dans cette athmosphère brumeuse. Ambiance renforcée par les formes de certains végétaux, comme ce champignon.

Nous finissons par sortir de la forêt et du brouillard, au terme d'une descente de 270 mètres ( en 3 km), parcourus en 1h15 environ. Nous partons sur un rythme tranquille.

A partir de l'Echenaud, le sentier remonte, c'est LA côte de la journée. Une petite grimpette de 200 mètres.

Les arbres ont des formes inhabituelles, vestiges d'une technique de taille de haie déjà pratiquée par les celtes (souces Jules César, SVP).

Pause myrtilles, on a besoin de sucre!

Nous marchons essentiellement sous bois, sur des chemins parfois coupés par de grandes flaques d'eau qu'il faut contourner. De toute la journée, nous ne croiserons que deux bucherons, un randonneur solitaire et un groupe . Dès la première journée, la coupure est totale.

Gavroche est autorisé à se baigner dans les ruisseaux, comme au gué de Pichu qu'il traverse en négligeant les pierres posées pour les piétons que nous sommes.

Par des gros chemins forestiers et des petites routes, nous allons vers Arleuf, fin de cette étape. A 17heures nous posons les sacs au camping. Montage de la tente, douche, en attendant que les représentants de la mairie passe pour encaisser les 6 euros 44 que nous coûterons la nuit. vive les camping municipaux.

Au cas ou il pleuvrait, on bricole un abri pour Gavroche : deux bâtons de marche, un poncho, mais il ne faut qu'il tombe pas de grosses averses...

Et pour récupérer de nos efforts, resto! un tartare pour Christine et une andouillette au feu de bois pour moi, dans le super cadre de l'auberge "le Cornemuse", que nous recommandons vivement.