Mont Tourvéon et roche d'Ajoux, 24 octobre 2013

25 octobre 2013

Mont Tourvéon et roche d'Ajoux, 24 octobre 2013

On l'avait repéré lors de précédentes balades (ici par exemple), car il se détache des sommets alentour, et sa forme pyramidale est caractéristique : le Mont Tourvéon. Donc, il fallait "qu'on se le fasse"!

Une petite heure de route, et nous sommes à Chenelette, dans le Rhône. Le soleil dissipe quelques nappes de brouillard, pendant que nous montons.

Sur la carte, pas de problème: après un premier carrefour de chemin, à la fin de la route, au second carrefour, facile à identifier (il y a une patte d'oie), on pique à droite, plein sud. Premier carrefour OK, on continue. Second carrefour, la patte d'oie est bien là. Mais une coupe de bois nous inquiète. Et pas de chemin qui parte sur la droite. Le chemin a disparu. Demi tour, on va essayer par les sentiers qui partent du premier carrefour, au balisage aléatoire. On trouve un chemin qui va plutôt dans le bon sens (Sud) et qui monte. Au final, ça passe, on accède au sommet par l'est au lieu de l'ouest, mais nous y sommes!

Le village sort de la brume

Une heure pour un dénivelé de 300 mètres, on est dans la norme. Nous ne cherchons pas trop les ruines de l'ancien château fort décrites ici.

A l'est, côté Saône et Beaujolais, des flaques de brume s'étalent dans les vallons. Au contraire, les crêtes à l'ouest, où nous irons cet après midi, sont bien dégagées. La montée a été rude: chemin étroit, caillouteux, pentu, la descente sera de même. Rapidement, il n'y a plus de sentier bien marqué, on descend à travers les arbres, le long de ce qui hésite à être un chemin ou un ruisseau ( à sec pour l'instant). Mais il n'y a pas à se tromper: il faut descendre plein sud. on finit par arriver sur la route communale qui passe au pied du mont et nous allons par route et chemin vers Nuzière, hameau où nous traverserons l'Azergues.

Une petite bosse ( + 60 m) et nous piquons sur Poule les Echarmeaux.

Mine de rien, il est déjà presque midi, l'heure de la pause casse croute. Au menu œuf dur, pompe aux grattons maison, de quoi se requinquer comme il faut.

Maintenant, c'est l’ascension du col des Echarmeaux. Il a bien plu cette nuit. En de nombreux endroits, les ruisseaux empruntent le chemin, ce que Gavroche adore: il peut boire et patauger tout à loisir. Nous, on avance quand même: les chaussures sont toujours étanches.

Le chemin/ruisseau que nous venons de monter.

Au col, nous retrouvons le GR 7 qui va nous mener, plus ou moins, à la roche d'Ajoux. Après une grossière erreur d'orientation (méa culpa), on finit par arriver au sommet, la roche d'Ajoux, qui culmine à 970 mètres. On grimpe sur le gros cailloux pour découvrir une vue très large sur le sud et l'ouest du secteur. L'endroit idéal pour refaire le plein de sucres rapides.

Et on profite pleinement des couleurs automnales de la forêt. On surplombe un mélange de jaunes, rouges, orangés...Tiens, ça me rappelle quelque chose....

Ensuite seconde descente un peu raide de la journée. Les feuilles qui jonchent le sol masquent le sentier, et les pierres éventuelles. De plus, nous sommes théoriquement sur le GR7, mais le balisage est succinct. Par chance la forêt est "propre", on navigue sans problème: cap au nord, dans le sens de la descente.

Puis un chemin balisé indique Chenelette à 4 km. Ce n'est pas celui que j'avais prévu, mais faisons confiance....Maintenant nous marchons sur un itinéraire plat, mais....toujours humide. On retrouve de grandes flaques qui occupent tout le passage, qu'on contourne comme on peu, à travers le bois, les fougères, c'est parfois un peu acrobatique.

A l'occasion d'une trouée dans le bois de sapins, nous revoyons le Tourvéon. On constate aussi que la brume s'est installée durablement dans la vallée, ce qui donne une ambiance un peu fantastique au paysage.

On termine dans le brouillard. A 15h20 nous sommes de retour au village, qui possède une boulangerie épicerie presse. Christine achète les œufs pour l'omelette du soir et deux viennoiseries pour la route (bonnes et pas chères).