Vieilles pierres et très vieilles pierres, JONCY 7 NOVEMBRE 2015

7 novembre 2015

Vieilles pierres et très vieilles pierres, JONCY 7 NOVEMBRE 2015

En cherchant un peu, il nous reste encore quelques chemins à découvrir dans notre secteur. Vingt minutes à peine, et nous voilà à Joncy, bourgade au pied du Mont Saint Vincent, et en amont sur la Guye. On se gare comme d'habitude à l'église, et on s'extirpe des dernières brumes pour monter vers Saint Clément sur Guye, juché sur son promontoire.

On monte juste un peu, et ça donne ça!

Au départ, château de Joncy.

On traverse la Guye, un peu foncée...

Un peu plus loin, un beau panneau nous dit tout sur un menhir, du néolithique, soit 4 000 ans avant notre ère. Comme on ne le voit pas vraiment du chemin, on a fait le détour, en rentrant, pour vous en faire profiter, ainsi que de son voisin, non gravé semble-t-il, mais plus grand.

Ensuite, c'est un sentier en balcon au dessus des vignes, puis on arrive au lavoir du village, dans le genre "beau lavoir", où nous taillons une bavette avec le paysan du coin. Il est possible que l'hiver soit rude.

C'est ensuite l'église romane, avec des parties qui remontent au Xème siècle. Plus jeune que les menhirs. On voit vite, aux pierres du mur disposées en "arêtes de poisson" (ou opus spicatum pour les experts), que la maçonnerie n'est pas d'hier.

Lavoir à St Cléent sur Guye

Cherchez les arêtes de poisson.

Une église romane, toute simple avec sa charpente visible.

Nous sommes au sommet de la colline, nous restons sur la crête, qui surplombe la ligne TGV. Toujours des vestiges anciens, se sont maintenant deux moulins, à différentes stades de rénovation. Entre les deux, une cadole récemment restaurée.

De grandes dalles calcaires se cachent sous les feuilles, mais le chemin "va bien", on descend vers Genouilly. Christine trouve le temps de faire la macro d'un papillon qui veut bien prendre la pose.

Le clocher de Genouilly.

Son pont sur la Guye.

Nous sommes au fond de la vallée, et il faut maintement remonter, direction la crête opposée. Le soleil est complètement sorti depuis plusieurs heures, un cycliste nous double en disant "quelle chaleur"! On va faire avec.

Nous sommes à nouveau dans une belle forêt. Nous sommes les premiers à marcher dans les chemins depuis que les feuilles sont tombées, on retrouve le plaisir enfantin de marcher dans les feuilles mortes. Et on arrive à une autre série de vieilles pierres, à "la Mer de Pierres". En l'occurence, il s'agit d'un chaos granitique, alors en terme d'ancienneté, on compte en dizaines, centaines de milliers d'années. On remonte à la formation du Morvan.

On s'estime alors bien gâté par la journée: beau temps, plein de choses à voir, à apprécier. Manque juste une petite vue sur le Mont Blanc...Et boum, on l'a (on s'habitue). Encore exceptionnellement proche, flottant au dessus d'une légère brume, notre point culminant national se montre à nous.