Grand Colombier, belle montée et descente d'enfer, 9 juillet 2016

C'est une balade repérée depuis quelques temps déjà. un endroit mythique pour les cyclistes, qui aura une fois de plus les honneurs du tour de France cette année. Cela se fait aussi à pied, au départ de Culoz.

Nous y volilà donc installés la veille, au camping local à l'ambiance familiale. La vieille tente, familiale aussi, est ressortie pour l'occasion. Matti et Anouchka nous rejoignent dans la soirée.

Au fond; le premier objectif du lendemain.

7h15, il fait très beau...

Le samedi matin, nous sommes à pied d'oeuvre à 7h15. La montée s'effectue par le GR 9, en 21 lacets, comme à l'Alpe d'Huez. Premier objectif, le Fenestré, côté  à 1177 mètres, soit un dénivelé de 900 mètres. La pente est soutenue, mais se monte relativement bien. En prenant de la hauteur, on découvre la vallée et les sommets alentours. Le lac de Bourget se dévoile rapidement, sa tache bleue s'agrandira progressivement. 3h00 de montée, et nous sortons le casse-croûte sur l'aire de pique-nique judicieusement installée.

Au fond, le lac du Bourget.

Après l'ascencion, on récupère.

Nous sommes sur la "croupe sommitale", la forêt laisse la place à la prairie, à travers laquelle le GR serpente. Quand nous atteignons la route, nous trouvons les premiers cyclistes. Nous laissons vite cette route pour monter vers la crête, par un chemin parfois presque invisible dans la prairie, puis c'est un sentier qui serpente à travers les rochers qui nous fait passer sous le pylône hâte tension. un passage auprès du repère géodésique, et le col est enfin en vue.

Sarriette

On ne la sait pas encore, mais on passera entre les pieds du pylône.

Vues depuis la crête.

Le col est en vue.

Nous profitons de la convivialité des cyclotouristes de l'Ain pour recharger en eau, et squattons l'unique table de pique-nique pour un second casse-croûte. Les 1245 mètres de dénivelé nous on bien creusé.

La suite devrait être plus facile, essentiellement de la descente. La chaleur s'est bien installée, nous la sentons bien en prenant la route qui nous fait quitter le col. Nous apprécions de retrouver un peu de fraîcheur dans le bois.

Les chemins sont larges, utilisés par les exploitants forestiers, on navigue sans problème entre les sentiers de petite randonnée (PR). Il faut remonter un peu avant de redescendre tout droit vers la vallée. On s'octroie donc une pause avant d'attaquer ce qu'on pressent être une partie un peu technique.

Malgré les nuages, le soleil plombe bien...

Après une montée jugée interminable pour certains...on se prépare à redescendre.

Sur la carte, c'est un beau tracé rectiligne qui nous fait dévaler la pente rapidement. Sur le terrain...comme d'habitude, c'est autre chose. On suit d'abord un petit sentier, à moitié mangé par l'herbe, qui serpente tranquillement au début. Et soudain, c'est la pente raide, un chemin qui emprunte le lit d'un ruisseau, quasi vertical, qui met à mal les genoux. Il faut faire attention en permanence à la glissade, chacun ira de sa chute sur les fesses, un classique du randonneur en descente. Le sentier s'enfonce dans le vallon resserré, à la végétation exubérante de lichens et plantes étranges. Les rochers sont omniprésents, l'humidité est excessive, mais les grenouilles semblent apprécier. On désespère de voir le bout de cette désescalade éprouvante.Et ça dure plus de 2 heures. Avec un passage sympa sous la Roche Percée, arche de pierre naturelle, mais qui ne marque pas la fin de la difficulté.

Elle est dans son élément.

La Roche Percée et le Grand Colombier.

On en est sorti....ce matin, on était là-haut.

On fini par retrouver un chemin de meilleur aloi, large et qui ne descend pas trop. La fatigue s'est accumulée, et la dernière montée, un peu raide, pour rejoindre Culoz est vécue difficilement, à tout le moins, par chacun. Et on a retrouvé la chaleur de la vallée, qui rajoute à la fatigue.

Un brin de toilette (on est inondés de sueur), un pot  à la terrasse d'un bar, et on a assez récupéré pour reprendre la route pour 2 heures et diner le soir (tard) à la maison.

Les stats:

Distance selon Openrunner: : 26,17 km              Selon GPS : 27,51 km 

Durée totale :11h14      temps de marche effective : 8h09       temps de pause  : 3h05

Vitesse moyenne de marche : 3,4 km/h             vitesse moyenne avec pauses : 2,4 km/h

Dénivelée : 1498 m

Comments

[arthurlanviere]

Merci pour ce beau résumé ! Une belle balade qui tire encore bien dans les jambes ;)