Combe à la serpent, 30 mars 2014
Aujourd'hui, c'est Gaëlle qui invite, sur un secteur qu'elle connaît très bien, pour y avoir crapahuté lors de sa carrière estudiantine. Alors pas de carte, pas d'itinéraire prévu, on fera tout à l'estime. Un souffle d'aventure souffle sur la région de Dijon!!!
Relativisons. Le parc est LE parc naturel des dijonnais, un endroit très fréquenté, et pas si grand que ça. Si on se perd, on ne sera pas loin. Un peu d'histoire :
Au Xème siècle après Jésus Christ, le site de la combe à la serpent, alors couvert de forêt était, selon la légende, hanté par une "vouivre" (femme serpent) vivant au creux des rochers et se baignant dans le quartier Fontaine d’Ouche... Plus prosaïquement, on peut penser que le lieu aurait abrité, pendant un temps, de nombreux serpent...
La suite et plus de détails là ou là...
C'est le week-end, on n'est pas chez nous, le départ est donc retardé. On est devant le panneau ( voir plus haut) à 12h30. A 12h40, une réalité s'impose : on a faim!!! Nous agissons en conséquence!
Ceci étant fait, nous empruntons la très grande allée qui est au fond de la combe. Puis Gaëlle pense que se serait bien qu'on prenne à droite, un chemin à peine moins large ( mais plus goudronné). C'est le royaume du lichen, on apprend que le secteur est disputé aux géologues par les biologistes. La lutte des classes (de licence) est bien réelle.
Les balises et panneaux indicateurs ne manquent pas. Nous voulons aller au rucher, mais un petit détour nous inspire: une source est à deux cents mètres, Gavroche pourra s'y rafraichir...ou pas. Le mince filet d'eau qui s'écoule de la paroi n'est pas accessible, et la rigole qui traverse le chemin est bien chiche en eau. Heureusement, il sait boire à la bouteille.
Bon, on aura essayé, demi-tour, on va voir les abeilles. Une petite grimpette (vraiment petite) et on y est. C'est vraiment quelque chose d'unique, une sorte d'HLM à abeilles, façon cadole améliorée. Si le monument "historique" est inoccupé, il y bien quand même quelques ruches modernes à proximité. Un panneau pédagogique nous en dit plus.
La ville de Dijon soigne aussi ses cadoles, on fait donc des pauses régulièrement pour apprécier le travail.
Prochain objectif: le parc aux daims, avec de vrais daims. Il nous faut du temps pour les apercevoir, ils se fondent dans le paysage.
Christine prend le temps de faire quelques macros de fleurs.
Après le parc aux daims, nous faisons le tour de la combe, par le dessus. C'est un plateau bien plat, tout tranquille. En ces premiers jours ensoleillés de printemps, les dijonnais sortent, on croise un peu de monde, des jeunes, des moins jeunes, des sportifs, des pas sportifs... Le plateau est cultivé, mais le patrimoine est entretenu. En l'occurence des cadoles "de luxe", au regard de celles qui se nichent dans le clunisois. De la belle ouvrage pour offrir un refuge aux ouvriers agricoles en cas de mauvais temps.
Ensuite on redescend dans la combe. Gaëlle tient absolument à nous faire découvrir un sentier "qui nous ramènera direct à la voiture". C'est surtout un sentier sympa, qui nous met soudain à mille lieux de Dijon. Du caillou (obligé) de la broussaille, pas la place de trop se croiser ( on se range poliment). bref, un VRAI sentier. il débouche sur une carrière, et de là nous repiquons dans la combe. Effectivement, pile poil sur la voiture.
Au parking, sous sommes accueillis par une odeur sympathique de merguez. Certains se font un barbecue à l'entrée du parc. Même pas vexés, nous on à ça qui nous attend, préparé par Gaëlle :
A la louche, on pense avoir fait "bien dix kilomètres"...Selon Openrunner, on en est à 14,06...pas mal pour un après midi.
Le parcours est là :