Puys de Dôme et Pariou, 28 juillet 2016
Il est en Auvergne un sommet incontournable, non par sa hauteur, ni par sa difficulté, mais parce qu'il est le symbole de cette région: le Puy de Dôme. Sa forme caractéristique, coiffée de son antenne récente (au regard de son âge volcanique), indique l'entrée en Auvergne pour ceux qui viennent du Nord. Selon qu'il est "coiffé" ou pas d'un nuage, on peut prédire la météo. Son ascension à pied fait partie des coutumes clermontoises depuis bien plus longtemps que son escalade mythique à vélo par deux champions (Poulidor et Anquetil, on s'en souvient...).
Or donc nous voici à pied d'oeuvre à 7h30. Le grand parking est quasi désert. Le chemin des muletiers que nous allons prendre est LA voie principale de montée. Il part du col de Ceyssat. L'aménagement est en conséquence, un chemin, ou plutôt une route piétonne, hyper balisée, agrémentée de bancs et panneaux pédagogiques. On nous annonce 15 lacets et 50 minutes pour l'ascension.
Le panneau de départ au col de Ceyssat.
Plusieurs randonneurs peuvent se croiser sans problème...
On prend de la hauteur, mais lui encore plus.
15 lacets, 50 minutes plus tard...
Il est à peine huit heures, mais on croise déjà des randonneurs, des joggeurs qui redescendent...Au sommet, les commerces ne sont pas ouverts, les ouvriers sur le chantier du bâtiment Télecomm commencent leur journée. Fait exceptionnel, il n'y a pas de vent. Nous prenons le temps d'apprécier le site et la vue avant de repartir par le "sentier des chèvres".
Avec les premières chaleurs, nous voyons monter les bancs de brouillard. Ils deviennent vite de plus en plus compacts, le vent se met de la partie pour nous cacher les sommets alentour, et les dévoiler de manière fugace.
La descente est aménagée dans l'objectif de préserver les pelouses: de grands escaliers en bois qui peuvent être casse-pattes pour certains (c'est une question de longueur de jambes...).
Prochain objectif, le Puy Pariou. un coup on le voit....
Le Puy de Dôme se monte aussi en train à crémaillère.
On n'oublie pas de goûter les myrtilles.
Ensuite nous passons au pied du Nid de la Poule, piquant plein nord en direction du Puy Pariou. Lui aussi est aménagé, la montée se fait presque entièrement sur les marches en bois. Il est bientôt 10 heures, on croise de plus en plus de monde.
Nous redescendons par le même chemin, puis nous quittons les sentiers balisés pour rejoindre le puy de Côme. Le chemin qui passe entre le Cliersou et le Grand Suchet ne semble être emprunté que par quelques connaisseurs, et cela se voit. Il est beaucoup moins large, se réduit à une simple sente par endroit. Par une pente un peu sèche, nous rejoignons le GR4 / 441.
L'objectif est maintenant le puy de Côme, si il est accessible. Il l'est, aux dire d'une famille qui en vient, mais...en haut il y a un troupeau de moutons avec un chien, et une inscription manuscrite nous alerte sur la présence de patous.... Bon, dans le doute, on ne va pas tenter le diable, on fera l'impasse sur le puy de Côme.
Retour donc vers le col de Ceyssat, tranquillement pour ne pas rentrer trop tôt au camping. Le parking vide le matin est plein, et même au delà. Ce site est ultra fréquenté, il le mérite. Et on comprend mieux les mesures de protection des pelouses et prairies contre les piétinements.
Dans la série: belles cornes...
Un autre symbole de l'Auvergne: la gentiane.
Les stats:
Distance selon Openrunner: : 15,76 km Selon GPS : 16,43 km
Durée totale :6h15 temps de marche effective : 4h42 temps de pause : 1h33
Vitesse moyenne de marche : 3,5 km/h vitesse moyenne avec pauses : 2,6 km/h
Dénivelée : 656 m