La Londe - Brégançon par le littoral, 25 février 2014

16 mars 2014

La Londe - Brégançon par le littoral, 25 février 2014

Le croquis (plus qu'une carte) remis par l'office de tourisme, annonce un parcours de 18 km aller retour, depuis la plage au pied de notre location, jusqu'au fort de Brégançon, résidence présidentielle.

Nous partons donc sur la plage de l'Argentière, au bout de laquelle le chemin escalade un petit escarpement. Regard en arrière, le ciel est chargé, on espère que "ça tiendra"...

On redescend sur la plage de Pellegrin. Le sentier alterne cailloux, plage de sable fin, amas d'algues séchées rejetées par la mer. C'est donc trés varié, la monotonie n'est pas au programme. Par moments, on peut presque marcher les pieds dans l'eau.

Le ciel voilé, d'une part, la brise du large d'autre part, font que la température reste fraiche. Cela ne gêne pas pour la marche, mais disons que la baignade n'est pas au programme ce jour là (sauf pour Gavroche).

Le sentier continue d'être trés...diversifié: montée, descente, plat, terre, rocher, sable fin, sable dur, dépots d'algues. Sur les plages, à droite la mer, à gauche les clôtures des propriétés viticoles : "propriétés privées", c'est bien précisé.

Les passages sur les rochers en bord de mer, sans être trop techniques, sont un peu délicats: pas de cheminement évident, terain glissant. Mais ça passe. Vers 13 heures, nous sommes sur la plage de Brégançon.

Le topo officiel prévoit un demi tour. Outre que ce n'est pas trop le genre de la maison, on ne se voit pas refaire la même chose en sens inverse: c'est sympa, mais aussi "casse pattes". Un parking, une route qui part dans les terres, on la prend, un peu à l'estime. Nous n'avons aucune carte ( grosse erreur), mais on n'est pas non plus dans le desert. Effectivement, une route pique sur la gauche, (on dira que c'est vers l'ouest). il y a même une contre allée sympa. Puis quand elle disparaît, on marche le long des vignes. En bons bourguignons, nous faisons la remarque que la culture n'est pas la même que chez nous: rangées beaucoup plus espacées, sarments ratissés au tracteur et pas brulés dans des brouettes...

Mais ils font dans le "bio", avec des moutons dans les ceps pour desherber. On finira par une belle image : vigne, mimosas et arc en ciel réunis pour un cliché sympa.