La Sainte Baume, forcément. 3 mars 2015
C'est une de ces montagnes chargées d'histoire, qui en font un lieu incontournable. On remonte bien sûr à la préhistoire, puis l'occupation romaine, le christianisme l'annexera en y installant le lieu de vie d'une sainte tout droit venue d'orient. Des rois y passeront et installeront le culte.
Bref on est avec du beau monde en cet endroit.
Le départ se fait sur le parking de l'hostellerie, on traverse un beau pré bien plat. Puis on entre dans la hêtraie qui fait la particularité, aussi, de ce site, cette essence étant inhabituelle dans la région.
On emprunte le chemin qui mène à la grotte. Très large, il est aménagé, des marches d'escaliers adoucissent la pente, sans "casser les pattes". On passe un oratoire, un second, une chapelle dite des parisiens, alors que derrière les arbres on aperçoit la falaise que nous allons gravir.
A mi hauteur, la chapelle des parisiens.
Il nous faut une petite heure pour arriver au col du Pilon, on est dans la norme (300 mètres de dénivelé). Là un vent assez fort nous accueille, mais le soleil est aussi présent. Il suffit de quitter le voisinage du col et tout va bien.
On continue sous un beau ciel bleu.
On pique à l'ouest, direction le Jouc de l'Aigle, le Signal des Béguines. La crête est à mille mètres d'altitude. Cela n'empêche pas les crocus de fleurir. Le chemin est parfois bien évident, parfois moins, quand il s'aventure sur les dalles rocheuses. Dans les parties les plus ombragées, la neige joue les prolongations, Gavroche en profite.
Si si, le chemin passe sur la roche.(Signal des Béguines?)
On passe sous le Jouc de L'Aigle, puis le GR escalade le signal des Béguines, pour être vraiment SUR la crête. On marche sur la roche nue, donc chemin à éviter par temps humide. Une pause à l'abri, et on repart. A partir de là, nos yeux sont rivés au sol, pour rechercher les balises d'abord, pour bien voir où l'on met les pieds ensuite. Il n'y a pas de chemin évident, le GR est tracé un peu ex nihilo, nous semble-t-il. La géologie a bousculé les plaques, qui sont verticales, on marche sur des fissures. On rejoint toutefois le pas de Villecroze, carrefour de sentiers, la visibilité est suffisante pour naviguer à vue.
On a le choix, vers le nord le circuit classique qui redescend par le Pas de l'Aî (prononcer ail). On voit quelques randonneurs qui en arrivent. Ou suivre le GR encore un peu pour passer vers les glacières. On continue sur le GR. La descente pour quitter la crête est un peu rude par endroits, on la dégringole assez vite. Un peu d'hésitation, mais on finit par trouver le bon chemin (on sort des balisages) pour se rapprocher des glacières. Elles sont nombreuses dans le secteur, témoins d'une activité rendue obsolète par la technologie.
Dernière photo avant la descente.
Maintenant on navigue à la carte, sur de larges chemins, plus ou moins empruntés, mais faciles. On contourne le Pas de l'Aï pour aller ensuite plein est. On est dans l'ubac, la partie ombragée de la montagne. On retrouve les hêtres qui font la particularité, aussi, de ce secteur. 2 heures pour redescendre et on retrouve la voiture.
Les stats :
Distance selon Openrunner: 17,07 km Selon GPS : 17,79 km
Durée totale : 6h56 temps de marche effective : 5h11 temps de pause : 1h45
Vitesse moyenne de marche : 3,4 km/h vitesse moyenne avec pauses : 2.6 km/h
Dénivelée : 627 m