Balade dans la douceur printanière (courte) 19 avril 2013
Souvenons nous : il y a eu quand même quelques jours ensoleillés ce printemps. Avec Anouchka, Matti et Gavroche, on décide de partir sur la journée pour une balade sur les crêtes alentours. Le plaisir à cette saison est surtout pour les yeux : les bois reverdissent, les cerisiers sauvages et les églantiers égrènent leurs taches blanches dans les collines. Et les petites fleurs s'enhardissent un peu plus.
Départ donc par une belle allée forestière, un peu de "tout schuss" en territoire connu, on passe du bois de la Faz au bois de la Dame (on restera en lisière). Entre les deux, on a une belle vue sur notre village.(Cliquer sur l'image pour l'afficher en plus grand).
Plus loin, deux arbres blancs jouent à Laurel et Hardy...un cerisier sauvage et un églantier??? SOS sylviculteur! On a aussi pensé à un sapin de Noël abandonné.
Au carrefour de Château Gaillard on pique à l'est pour traverser par le haut un petit vallon (testez l'écho en passant, si si, même chez nous, c'est possible).
En bas du bois de Bugy, on apprécie les tapis de violettes.Et en haut, bien cachée, une superbe "cadole", témoin d'un âge pas si ancien où la forêt était terrain de culture.
Puis on descend sur Flagy, on profite d'une haie en fleur, et Gavroche retrouve un abreuvoir qu'il connait bien.
On continue de remonter vers le nord. Sur 2 km, on suit le GR, j'en profite pour faire quelques photos que je n'avais pas pu prendre la dernière fois. Tout d'abord, une construction typique de la région, un mur de pierres sèches :
Un peu plus loin, un poteau téléphonique qui semble un peu bancal. De plus près, on comprend pourquoi :
A Mont, on quitte le GR pour repiquer à l'ouest. On passe par dessus les vignes pour attaquer la colline.
Le chemin est assez évident au début, mais une coupe de bois nous fait naviguer un peu à l'estime. on n'en retrouve pas moins des sentiers bien balisés à travers les buis, qui tantôt cheminent tranquillement, tantôt nous font prendre quelques passages escarpés.
Il ne reste plus qu'à rentrer à la maison, en profitant des cerisier en fleurs (non, le Fujiyama n'est pas dans la région) et en faisant néanmoins un détour par la rivière pour laver un peu Gavroche.