Cluny Mâcon, c'est fait ! 26 mai 2013
Il s'agissait de concilier plusieurs objectifs : marcher au sec (le plus compliqué), tester notre nouveau matériel (sacs à dos de 40 et 60 litres), en charge, et accessoirement tester les bonshommes (/femmes)....Alors tant pis pour le pittoresque, la difficulté liée au dénivelé, une seule solution, à nouveau : la voie verte. Et puisqu'on ne l'avait jamais fait, pourquoi ne pas rallier la ville préfecture? Afin de se mettre dans l'ambiance, on charge les sacs, nous voilà donc lestés au départ de 8 et 10 kilos chacun. Gavroche porte 3,4 kg, c'est pas mal ( son matériel, et son eau, quoi).
Après avoir laissé une voiture à l'arrivée, près d'une maison sûre, celle de mon petit frère , au sein de la cité cheminote de Mâcon (non, je ne donnerais pas l'adresse précise), départ de la gare de Cluny à 9h40. Le temps est toujours semi hivernal, à la sortie du tunnel la tisane est la bienvenue. Qui l'eut crû un 29 mai? Une première estimation nous met à plus de 4,5 km/h de moyenne...bien rapide même si le dénivelé frise le zéro, comme la météo...
On règle les sangles des sacs, on veille à bien porter sur la ceinture, comme il est écrit dans tous les bons manuels de rando. Et ma foi, ça se passe bien.
Sur le paysage, pas de grande découverte, mais quelques clins d'oeil, comme ce riverain qui tient à marquer la différence, au pays de l'auteur immortel du temps censé suspendre son vol ( le temps qui passe, parce que celui qu'il fait..passons).
La météo sera suffisamment clémente pour nous épargner toute goutte de pluie, et le parcours ne présentant pas de difficulté, nous passerons haut le pied devant la gare de Charnay Condemine, fin de la voie verte bitumée.
Plus loin, c'est le passage au dessus de l'autoroute, à proximité de la sortie Mâcon sud, direction Cluny, Moulins. Photo symbole là encore.
Plus que 3 km en ville, rien de bien marrant, mais à faire pour le fun, et on arrive aux environs de 16 heures à la maison sûre et accueillante sus mentionnée, où nous attendait un succulent gâteau au chocolat. Merci à Gérard et Elke ! Ce jour là, il ne travaillait pas, par chance !
La plaisir des papilles fût tempéré par un durcissement inopiné des muscles des jambes...Si le matériel a donné toute satisfaction ( aucune douleur aux épaules ni aux reins), il faut que les porteurs améliorent leur techniques : nous prendrons le lendemain les premiers conseils sur les techniques d'étirement qui pourraient empêcher ces petits désagréments. Et on marchera moins vite à l'avenir.
Gavroche, quant à lui, n'a pas eu de soucis.
Le parcours :