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Nos randos et balades
10 juin 2013

En Petite Suisse (mâconnaise) le 8 juin 2013

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Nous voilà repartis en solo avec Gavroche, pour cause d'essayage nuptial à Nice. On ne rigole pas avec ces choses là! Départ de Trambly, direction Matour par les collines, et retour par le nord. Un petit mot sur le titre : la région de Matour se veut être "la petite Suisse" du Mâconnais. Je ne vais pas les contredire, il est vrai que les paysages rappellent la Suisse, pas celle du Lac Léman ou des Alpes, mais il s'en dégage une sérénité tranquille propre à nos voisins hélvètes.

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   Or donc, départ à 7h45 de la place du village. il faut bien reconnaître quelques hésitations sur le chemin au début : on a un peu tourné en rond, mais rien de bien méchant. Même à la campagne, il est encore tôt, nous n'entendons pas un chien crier, ni de télé ou de radio allumées quand nous traversons le premier hameau, juste sous le bourg. Enfin, je trouve la bonne route (en plus, c'était indiqué...) et oh surprise, ou alors c'est une persécution... un ancien passage à niveau.... Non, ce n'est pas une fixette, juste un hasard!

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Un peu d'histoire industrielle : il s'agit du vestige de l'ancienne ligne Chalon-Roanne, qui a fonctionné de 1889 à 1938. pour plus de détails, visitez les sites de la commune de Matour, ou de notre ami passionné de voies ferrées anciennes.

2013 06 08 003Quelques mètres plus loin, nous traversons le ruisseau du Petit Moulin, bien grossi par toutes les pluies de mai ( et avril, et un peu juin aussi..).

C'est la que nous quittons la route pour attaquer la côte du jour, 270 mètres de dénivelé, rien de trop méchant, mais quelques raidillons quand même, pour se mettre en jambe.

25 minutes après le départ, on a pris assez de hauteur pour avoir une belle vue sur le village et la vallée, encore couverte de brume par endroits: on va enfin avoir une journée un peu chaude.

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2013 06 08 005Les chemins sont plutôt en bon état, pas trop humides, juste quelques rigoles qui le traversent parfois, à peine de quoi mouiller la semelle. Dans le bois, on est sur du grès rose, enfin je crois....Ça monte donc jusqu'à la montagne de la Garde (485 mètres quand même) puis la Cabane Bambou, 580 mètres. Bien sûr, je ne verrai aucun bambou, on n'est pas en Ardèche.

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A la sortie du bois, on estime avoir bien mérité une pause, après 1heure 10 de marche. Autour de nous, genets en fleur, digitales sur le point de s'ouvrir, cerisiers sauvages, bien fournis, blocs de grès rose (vous me dites, si ce n'est pas du grès...), que demander de mieux?

Gavroche, bien que détaché, ne s'éloigne pas, il commence à savoir gérer ce genre de journée. Le sac est posé, sa gamelle sortie, ça veut dire repos.

De cet endroit, j'ai une vue sur la vallée de la Grosne, qui descend des monts du lyonnais.Les crêtes devant moi font frontière avec le département du Rhône.

Donc obligé de faire une photo, malgré l'absence de la spécialiste es reportages.

 

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Je redescend ensuite vers Argaud, où il ne faudra pas se tromper de chemin: de nombreux sentiers partent un peu dans tous les sens dans ce secteur. J'ai préparé la balade sur la base de sentiers locaux ( balises jaunes) et il faut dire que le comité local (ou départemental) a bien fait les choses : les petites pancartes aux carrefours sont très utiles, plus pratiques que la boussole...Je croise deux paysans. Le premier me garantit que la terre va bien finir par se "ressuyer"...sur les sommets peut-être, parce qu'en fond de vallée, c'est trempé. Je ne dis rien au second, qui avance doucement sur un chemin, son tracteur tirant un gros réservoir d'eau ( une "tonne"). Je me range dans le bois pour le laisser passer : il prend toute la place, on se salue d'un bref coup de tête...

Dans le bois des Moines, on retrouve les flaques du printemps, un peu moins larges, mais qui concentrent toute la boue et autres éléments divers. Certaines sont irisées, donc pas question que Gavroche y mette le bout des pieds. Il comprend vite qu'on est en mode  "interdit de patauger" et reste au pas...Il devient mature (voir plus haut). C'est comme ça qu'on atteint le point culminant de la journée, 602 mètres.

Le Plâtre de l'Ecorce (quel drôle de nom là encore): j'ai programmé de prendre le chemin de gauche qui redescend. Pour la patouille, pas le choix, un chemin encaissé, sans possibilité de passer par côté, et qui sert d'égouttoir naturel à la forêt. Par moment le sol est rocailleux, c'est moins pire: cailloux et eaux courantes, c'est mieux que la boue noirâtre. On perd rapidement 100 mètres d'altitude. Les genoux ont tenu, mais on arrive crottés en bas.

Seconde pause, on teste le lait concentré, obligé! Avec quelques abricots secs, et on repart. Nouveau carrefour, et le chemin que j'avais prévu de prendre commence par ce panneau :

2013 06 08 015Je regarde partout, on est en pleine nature, pas une trace d'engin de chantier...tant pis, on passe. Le chemin n'est pas très fréquenté, envahi par les herbes et quelques troncs en travers. Gavroche démontre qu'il pourrait être très bon en jumping canin ("les troncs, je les saute à l'aise..."). Des gros bouquets d'ortie, bien hauts et bien larges, vont me faire regretter mon choix vestimentaire : chaussettes basses, pantalon court...mes mollets vont les sentir passer. On respire bien fort et on n'y pense plus....Gavroche reste derrière, parce qu'il ne voit pas où on va, les orties l'indiffèrent totalement (on est étanche ou pas).

La descente se conclut par 250 mètres sur une départementale au dessus du hameau d'Almont, et nouvelle petite grimpette pour sortir de la vallée de la Grosne et rejoindre les crêtes au dessus de Matour. Et enfin on voit le but (intermédiaire).

2013 06 08 017Plus que trois bornes, tout en descente, et on se fait LA pause, avec baignade à l'étang de Matour. ravitaillement en eau potable au point "camping car", et Gavroche peut faire la course avec un canard ( c'est le canard qui gagne). Moi j'avale les 300 grammes de salade piémontaise et autres produits propres à relancer la machine, bien installé sur une table de l'aire de loisirs. A midi sonnantes, nous traversons le chef lieu de canton, j'ai l'impression de faire un peu extra terrestre avec mon look de randonneur (mais ça va, merci, je supporte), alors que des petites filles endimanchés semblent sortir de la messe ( ou d'un mariage).

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Le plus dur est fait, le moins drôle est à venir : marcher quand le soleil est au zénith, sur des routes ou des chemins sans ombre. On n'est jamais à l'abri d'une surprise, celle là par exemple :

2013 06 08 021On est au ruisseau de Trécourt, côté 407 mètres. Objectif la croix de Trézières, côtée 485...petite grimpette, mais ma montre indique 12h15, et il fait chaud. Un quart d'heure plus tard :

2013 06 08 027La croix est en vue, on va y arriver! Après, ça redescend (oui, aujourd'hui ça monte et ça descend tout le temps...). On contourne le bois des Têtes en direction d'Odret. C'est la séquence bovine. Un petit veau tout d'abord m'intrigue : il (s)'est isolé du troupeau, puni ou cabochard? 10 minutes plus tard, une vache avec une belle tête ( et non une belle tête de vache, nuance...) prend la pose. Gavroche la salue rapidement.

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2013 06 08 0312013 06 08 033Nouvelle image insolite, un épouvantail dans un pré. Puis encore une côte ( là, on marche dans les traces séchées des engins forestiers...pas le top!). Arrêt rapide à la croix de Vaupriande, sur des rondins. Le vent se lève, des nuages plus sombres se profilent : orage ou pas? Plus que trois kilomètres, ce serait dommage.

En fait ça tient, j'offre même à Gavroche dix minutes de baignade dans le ruisseau du Petit Moulin, en contrebas de la route de Matour ( grosse départemtale, ça roule). Il en ressort en pleine forme et se remet à tirer comme un jeune chien fou ( ouais, la maturité, ça dépend...). J'ai quand même le temps de prendre une photo de l'ancienne gare de Trambly-Matour depuis le chemin qui longe l'ancienne voie.

2013 06 08 036Encore une sente peu fréquentée, une vague trace dans les herbes, un petit passage marécageux. Mais après deux mois de voie verte pour cause d'intempérie, on ne va se plaindre.

Un dernier raidillon pour regagner la voiture, il est 14 heures 35. Les premières gouttes de pluie tombent pendant que je récupère sur le parking, avant de reprendre la route pour Salornay.

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