Le Beaujolais, ce n'est pas que du vin! 20 juillet 2013

C'est aussi un massif forestier qui culmine à plus de 1 000 mètres. Par ces temps caniculaires, cette destination s'impose d'elle même.

Direction Monsols, dans le Rhône. Avec Gaëlle et Côme, de passage, on est prêts à partir de la place du village à 9 heures. Configuration balade familiale, on est peu chargés. Pendant que je règle les bâtons de Christine, Gavroche est déjà au taquet, prêt à avaler les kilomètres.

On grimpe un peu pour quitter le village, et rapidement on se retrouve sur un chemin forestier bien large et pas trop pentu. Normal, il s'agit d'une...ancienne voie ferrée. Promis juré, je ne l'ai pas fait exprès. Cela nous mène au bout d'une heure sur un viaduc bien conservé. Ouvrage d'art dont on retrouve la trace sur le site habituel, dans sa version ancienne. Gavroche quant à lui s'éclate un peu sur la version moderne, spécial randonneur, du viaduc.

La première heure passe tranquillement, on marche en sous bois. Certaine(s) prennent le temps de prendre la pose, façon magazine...

Ensuite on doit quitter l'ancienne voie après avoir traversé la départementale. Oui, sauf que...oh surprise, c'est un pont. A bien y regarder, effectivement, les deux petits traits noirs qui symbolisent le pont sont sur la carte ( voir en bas), mais...c'est tellement petit...On (elles) trouveront un passage facile sur la droite pour accéder au niveau supérieur. La navigation à la carte réserve parfois quelques surprises.

Une petite pente nous amène au col de Champ Juin, 726 mètres. Nous récupérons le GR 7 qui va nous mener, en grande partie, jusqu'au Mont Saint Rigaud, côté 1 009 mètres. Ça monte plutôt tranquillement, en général, dans une forêt de conifères. Quelques coupes de bois découvrent des panoramas sur les sommets voisins.

On prend le temps d'observer quelques fantaisies de la nature, une souche qui a "cicatrisé", un champignon bizarre dont nous retrouverons le nom plus tard.

Pour connaître le nom du champignon, suivre le lien.

Mais la vraie découverte est à venir. Des petits massifs de feuilles vertes, quelques boules bleues au milieu...des myrtilles !!! Pause obligatoire, on s'attelle avec sérieux à la dégustation de la reine des baies. Gavroche nous observe au début, peu inquiet de nos frasques ( il a l'habitude), mais après y avoir goûté, il participe à la récolte (pour son propre compte, comme tout le monde).

Des myrtilles, juste sous la balise GR.

Je goûte...

...et je me sers tout seul !

Près du sommet, il reste une petite côte bien sèche, dans les cailloux, que Gaëlle gravira en vrai sportive, en courant...Sa manière à elle d'abréger la difficulté...

Au sommet, une table d'orientation est installée dans un grand mirador, d'une vingtaine de mètres. Il indique même des directions du type Johannesbourg ou iles Féroë...

Dijon, c'est par là!

Il est plus de midi, on redescend un peu pour faire la pause casse croûte près de la fontaine Saint Rigaud, forcément miraculeuse, mais en tout cas fraîche et potable, on refait le plein en eau! Côme tente le coup pour son genou, qui tire un peu; mais ça ne marchera pas.

La salade pâtes/tomates/ fromage de brebis et autres ingrédients est avalée avec plaisir, un peu de fromage, de la compote, on est requinqué pour la descente à venir. Quelques panoramas encore à la faveur de trouées dans les bois, et juste avant de quitter le couvert, la découverte que nos mycologues (Côme et Christine) attendaient depuis le début...

Des girolles, aucun doute. Mais aucun autre exemplaire dans les environs. Ces deux spécimens sont trop petits pour que, décemment, on puisse les cueillir. Dommage pour le poulet du dimanche, ce sera sans eux!

La descente continue vers le col de Crie et son office du tourisme, puis retour sur Monsols, où la voiture nous attend, en plein soleil. On aura eu le temps de prendre des poses façon "randonneur léger".

Nous sommes passés de 1000 à 540 mètres, la chaleur de plomb s'est installée pendant la descente. Quelques courses sur le retour, et on finira dans la piscine avant le barbecue du soir. Il y a pire comme programme.

Le parcours :

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