En la capitale du beaujolais, 27 septembre 2014

28 septembre 2014

En la capitale du beaujolais, 27 septembre 2014

Après une incursion en haut beaujolais, il est logique de s'attaquer au coeur de cette micro région. Direction Beaujeu, capitale historique du Beaujolais.

Nous nous garons à proximité de l'église Saint Nicolas, consacrée en 1132, et nous enfilons la rue principale pour sortir de la ville et grimper dans les vignes. Quand nous y sommes, une odeur de raisins pressés nous accueillent: ça sent vraiment les vendanges.

En prenant un peu de hauteur, nous découvrons les crêtes environnantes. Ici, pas de cadoles, mais des "cabanes" en bonne et dûes formes, qui servent encore à ranger quelques vieilleries.

La vigne n'est pas exclusive. Quelques parcelles de graminées (foin?) et des tournesols qui font de la résistance créent un peu de diversité. La volonté de fleurir les maisons est aussi bien évidente.

Les bidons suggèrent une activité laitière.

Après le hameau d'Arnas (photo ci dessus), les choses se corsent, la pente se durcit. Nous sommes toujours dans les vignes, à suivre un sentier balisé local.

Enfin, plus ou moins..On fait un petit détour par un carré de vigne, et on retrouve le "chemin des cabanes". A hauteur des Grandes Terres, on emprunte une petite route, la pente se radoucit, et on débouche sur un replat bien dégagé.

Séquence surréaliste: des tables sont installées, au milieu de nulle part, pour un banquet champêtre. On apprend que c'est une surprise pour un groupe de marcheurs qui nous suit. Nous faisons une pause plus frugale sur un tronc d'arbre aménagé à la tronçonneuse à côté.

Ensuite nous continuons l'ascencion, pour rentrer dans les bois. La pente ne faiblit pas.

Nous avons "avalé" 550 mètres de dénivelé positif quand nous arrivons sur le sommet. Nous passons à proximité de la tour télécomm, qui nous sert de point de repère depuis le début.

Les sentiers deviennent des chemins d'exploitation, plus larges, plus plats, ponctuées de grandes flaques, le paradis des grenouilles.

Puis c'est la descente vers le col du Fût d'Avenas, où nous ne trouvons pas d'endroit adapté pour déjeuner. On continue donc jusqu'au village. Le pelouse autour de l'église, une belle romane, nous convient parfaitement. Oeuf dur, salade composée, on fait le plein de calories.

Nous retrouvons une vieille connaissance, le GR 76, qui doit nous ramener à Beaujeu.

A la sortie du village, il attaque la côte un peu sèchement. Dur dur pour la digestion. Au final nous arrivons sur la crête où il reprend un profil plus mesuré. De la croix Callet à la table d'orientation, il n'y a pas de côte vraiment sérieuse.

Nous retrouvons une autre vieille connaissance, la pyramide caractéristique du mont Tourvéon (au centre de la photo).

Il n'y a plus qu'à redescendre...Bien sûr, le tracé du GR a changé (je le verrai au retour) et nous rajoute 1,5 km. Mais la descente est un peu moins raide.

On alterne les chemins herbeux, les pistes forestières, les lits de ruisseaux caillouteux, gravilloneux....

Le secteur est aussi fréquenté par les motards, plutôt corrects en général (un petit signe de la main, on fait gaffe aux piétons...).

Après la forêt, nous retrouvons les vignes. La pente ne faiblit pas. Bon test pour les genoux: ça va.

Après plus d'une heure, 400 mètres plus bas, on se retoune: nous étions là-haut, tout à l'heure!

La dernière demi-heure est en douceur: nous sommes presque au fond de la vallée, puis dans la ville, que nous remontons jusqu'au parking de l'église. une rapide pause finale avant de reprendre la voiture, on rentre en Bourgogne.